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Vente immobilière : bien fixer son prix dans le contexte actuel ?

Publié le 01/10/2025
Vous souhaitez vendre votre bien immobilier ? Il faudra peut-être que vous soyez accompagné d'un agent immobilier CENTURY 21.

Vendre son bien engendre une somme de questions :  Est-ce le bon moment pour vendre un bien immobilier ? Qui paie les frais de notaire lors d'une vente immobilière ? Comment déclarer une vente immobilière aux impôts ? Quels diagnostics sont obligatoires pour une vente immobilière ? Comment retrouver les informations d'une vente immobilière ? Comment annuler une vente immobilière ?

Mettre un bien immobilier en vente est une décision importante. Mais pour que la transaction aboutisse dans de bonnes conditions, fixer le bon prix est essentiel. Ni trop haut – au risque de décourager les acheteurs –, ni trop bas – au risque de perdre de l’argent. Dans un contexte où le marché immobilier connaît de fortes turbulences, comment déterminer le juste prix ? Quels outils utiliser ? Et pourquoi l’accompagnement d’un professionnel reste-t-il incontournable ?

Pourquoi le prix est-il décisif dans une vente immobilière ?

Un prix trop élevé peut-il bloquer la vente ?

Oui. Un logement affiché au-dessus du marché suscite peu de visites et reste longtemps en vitrine. Plus il stagne, plus il perd en attractivité, et les acheteurs finissent par négocier à la baisse.

Un prix trop bas est-il toujours une bonne idée ?

Non. Même si la vente est plus rapide, le propriétaire y laisse une somme parfois considérable. Dans certains cas, un prix trop bas peut même éveiller la méfiance des acquéreurs, qui craignent un défaut caché.

👉 Fixer le bon prix, c’est trouver l’équilibre entre rapidité de transaction et optimisation financière.

Quelles sont les grandes tendances du marché immobilier en 2025 ?

Les taux d’intérêt influencent-ils les prix de vente ?

Oui. Avec des taux autour de 4 % à 5 %, les acheteurs disposent d’une capacité d’emprunt réduite. Résultat : ils négocient davantage, ce qui pousse les prix à la baisse, surtout dans les grandes villes.

Le DPE joue-t-il un rôle majeur ?

Absolument. Depuis la réforme du Diagnostic de Performance Énergétique (DPE) et l’interdiction progressive de location des passoires thermiques, les logements mal classés subissent une décote pouvant atteindre -20 % à -30 %.

Le marché est-il homogène selon les régions ?

Non. Les grandes métropoles connaissent un ralentissement marqué, tandis que certaines villes moyennes et zones rurales, attractives grâce au télétravail, résistent mieux.

Comment déterminer le juste prix de son bien immobilier ?

L’estimation en ligne est-elle suffisante ?

Les outils en ligne donnent une première indication, basée sur les transactions passées. Mais ils ne prennent pas en compte les critères qualitatifs : état du bien, luminosité, étage, vis-à-vis, travaux nécessaires.

Pourquoi une estimation professionnelle est-elle plus fiable ?

Les agents immobiliers disposent d’outils précis (bases notariales, comparaisons locales) et connaissent les tendances du marché. Ils intègrent également des critères moins visibles comme l’environnement, les commodités ou la demande dans le quartier.

Le prix d’achat initial doit-il servir de référence ?

Pas forcément. Un logement acheté cher il y a dix ans peut avoir perdu de la valeur selon l’évolution du marché, du quartier et de son état actuel.

Quels sont les critères qui influencent la valeur d’un logement ?

  • La localisation : proximité des transports, commerces, écoles, qualité du quartier.
  • La superficie et l’agencement : un 60 m² bien optimisé peut se vendre mieux qu’un 70 m² mal distribué.
  • L’état général : rénovation récente, cuisine équipée, salle de bains moderne.
  • Le DPE : les acheteurs sont de plus en plus sensibles à la performance énergétique.
  • Les charges : en copropriété, des charges élevées peuvent freiner les acheteurs.

Faut-il ajuster son prix en fonction du contexte ?

Peut-on revoir son prix après quelques semaines ?

Oui. Si le logement ne génère pas de visites ou d’offres après deux mois, il est probable que le prix soit trop élevé. Un ajustement de 5 à 10 % peut relancer l’intérêt.

Mieux vaut-il afficher un prix bas pour créer une compétition entre acheteurs ?

C’est une stratégie qui fonctionne parfois, notamment dans les zones tendues. Mais elle comporte un risque si le bien n’attire pas suffisamment d’acquéreurs.

Quel rôle joue un agent immobilier dans la fixation du prix ?

  • Réalisation d’une estimation réaliste basée sur le marché local.
  • Accompagnement dans la stratégie de mise en vente.
  • Diffusion de l’annonce sur des canaux privilégiés.
  • Organisation de visites ciblées pour des acheteurs qualifiés.
  • Négociation pour obtenir le meilleur prix final.

👉 Un agent immobilier ne se contente pas d’estimer, il maximise les chances de vendre vite et bien.

Quels sont les risques de vendre sans accompagnement ?

  • Surestimer le bien et le voir rester sur le marché des mois.
  • Sous-estimer la valeur et perdre de l’argent.
  • Ne pas maîtriser les obligations légales (DPE, diagnostics).
  • Mal gérer les négociations avec les acheteurs.

Conclusion : fixer le bon prix, une science autant qu’un art

Fixer le prix de vente d’un logement est une étape stratégique, qui conditionne non seulement la rapidité de la transaction mais aussi le montant final de la négociation. En 2025, dans un contexte immobilier plus tendu qu’auparavant, ce choix ne peut se faire à la légère. La hausse des taux d’intérêt a réduit la capacité d’achat des ménages : selon l’Observatoire Crédit Logement/CSA, la capacité d’emprunt des Français a chuté de près de 20 % en deux ans. Cela signifie que les acheteurs disposent d’un budget plus restreint et qu’ils se montrent naturellement plus sélectifs et exigeants.

Un prix trop élevé a donc toutes les chances de laisser le bien sur le marché pendant de longs mois, ce qui entraîne mécaniquement une perte d’attractivité. Les statistiques montrent qu’un logement reste en moyenne deux fois plus longtemps à la vente lorsqu’il est affiché 10 % au-dessus du prix du marché. À l’inverse, un prix sous-évalué peut faire perdre au vendeur plusieurs dizaines de milliers d’euros, tout en semant le doute chez les acquéreurs, qui soupçonnent souvent un défaut caché.

Le Diagnostic de Performance Énergétique (DPE) joue aussi un rôle central dans la fixation du prix. Un appartement classé A ou B peut se vendre 10 à 20 % plus cher qu’un logement équivalent classé E. À l’inverse, une passoire thermique (classée F ou G) peut perdre jusqu’à 30 % de valeur, car elle implique des travaux obligatoires pour continuer à être louée et suscite une méfiance croissante chez les acheteurs. Fixer un prix sans intégrer ce critère est aujourd’hui une erreur majeure.

La localisation reste bien entendu un facteur clé. Un bien situé dans une grande métropole, près des transports ou des écoles, gardera une valeur forte. Mais en 2025, les tendances évoluent : certaines villes moyennes et zones rurales tirent profit du télétravail et voient leurs prix résister, quand d’autres secteurs saturés connaissent des baisses. Là encore, seule une analyse locale fine permet de fixer un prix réaliste.

L’accompagnement par un professionnel de l’immobilier s’impose donc comme une évidence. Les agents immobiliers disposent d’outils comme les bases notariales (PERVAL, BIEN) et d’une connaissance de terrain irremplaçable. Ils savent non seulement estimer un bien, mais aussi construire une stratégie de mise en vente : présentation, photos, diffusion ciblée, visites qualifiées, négociation avec les acheteurs. Cette expertise peut faire gagner du temps, éviter des erreurs et, surtout, aboutir à une vente au meilleur prix possible.

En définitive, bien fixer son prix en 2025, c’est conjuguer analyse du marchéprise en compte des critères objectifs (surface, état, DPE, localisation) et stratégie commerciale adaptée. C’est aussi savoir évoluer : si un bien ne trouve pas preneur, il faut réagir rapidement, ajuster son prix, améliorer sa présentation, ou repenser la communication autour de l’annonce.

👉 Vendre au bon prix n’est pas qu’une question de chiffres, c’est un art d’équilibre entre attractivité et rentabilité. Ceux qui sauront s’appuyer sur l’expertise d’un agent immobilier, écouter les signaux du marché et anticiper les attentes des acheteurs réussiront leur projet plus vite, et dans de meilleures conditions.

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